Bonjour,
Je tenais à vous informer que vous pouvez retrouver mes dissertations dans les ouvrages collectifs suivants :
L’homme porte un regard paradoxal sur l’argent et entretient avec lui des rapports particuliers. Effectivement, la valeur de la monnaie semble abstraite et pourtant, pour l’homme, détenir de l’argent est très concret. La monnaie possède une valeur matérielle.
L’argent semble également associé au bonheur puisqu’il aide à conquérir une puissance sur les choses, favorise l’acquisition de biens. Mais n’est-ce pas aussi ce qui va engendrer le plus d’illusions dans l’esprit des hommes ?
Dans un premier temps nous verrons comment l’argent est considéré comme la solution à tous les problèmes et comment les hommes peuvent en faire un mythe relatif au pouvoir qu’il accorde.
Puis nous constaterons que l’argent, en réalité ne peut tout. Même si les hommes développent à son égard une passion, telle l’avarice, ils doivent apprendre à s’en détacher. Les hommes doivent alors apprendre à démythifier les liens qu’ils entretiennent avec lui.
Enfin nous verrons en quoi l’argent relève plutôt de l’utilité dans les échanges économiques et les rapports humains. Mais que ces spéculations doivent se passer sur le mode éthique.
Commençons par ces mots de Bergson dans L’évolution Créatrice : « Quel est l’objet de l’art ? Si la réalité venait frapper directement nos sens et notre conscience, si nous pouvions entrer en communication immédiate avec les choses et avec nous-mêmes, je crois bien que l’art serait inutile, ou plutôt que nous serions tous artistes, car notre âme vibrerait alors continuellement à l’unisson de la nature. Nos yeux, aidés de notre mémoire, découperaient dans l ‘espace et fixeraient dans le temps des tableaux inimitables. Notre regard saisirait au passage, sculptés dans le marbre vivant du corps humain des fragments de statue aussi beaux que ceux de la statuaire antique. Nous entendrions chanter, au fond de nos âmes, comme une musique quelquefois gaie, plus souvent plaintive, toujours originale, la mélodie ininterrompue de notre vie intérieure. Tout cela est autour de nous, tout cela est en nous, et pourtant rien de tout cela n’est perçu par nous distinctement ».
Cela témoigne de la difficulté de définir la finalité intrinsèque de l’art. Certes les schémas traditionnels de l’esthétisme correspondent incontestablement aux critères de la beauté.
Mais en a t il toujours été ainsi ? Cette vision de l’esthétisme n’a-t-elle pas été, autrefois, pensée à partir d’un esthétisme latent qui était alors à concevoir comme l’efficacité d’une technique ou encore comme un pur calcul des proportions ?
Car le centre du problème est bien là. L’esthétisme comme efficacité technique ou parfait calcul, puis pure beauté, et enfin possible abstraction marque en fait les différents moments d’une esthétique reconsidérée à travers les temps et les époques. Ne devons-nous pas alors convenir que pour comprendre l’art il faut y introduire une dimension historique. Alors comment envisager ce devenir ?
Il importe d’envisager l’histoire de la beauté artistique dans un panorama de l’évolution de l’art et de ses critères dévaluation.
Dans un premier temps, nous envisagerons l’art sous l’angle de sa réalisation comme technique.
Puis nous aborderons l’art comme accomplissement du Beau, tel que nous l’envisageons ne serait-ce qu’à travers la notion de beaux-arts.
Enfin, nous constaterons que l’art dans son évolution a dévié vers l’abstraction, et ainsi nous verrons s’il convient de conclure à l’aporie de l’esthétisme ou au contraire un esthétisme reconsidéré.
Mais qu’en est-il vraiment ?
Pour parfaire votre culture générale et aborder sous différents axes les thématiques au programme des classes préparatoires.
Bonne lecture
L.V.V
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