La philosophie ouverte à tous

Pause philo librairie Charlemagne Toulon, le 8 mars : boxe et philosophie ....

INVITATION PAUSE PHILO

 

Chaque mois, retrouvez Laurence Vanin-Verna, philosophe et essayiste,
pour une Pause Philo durant laquelle elle dialoguera avec des personnalités du monde artistique, sportif, politique, scientifique ou culturel.
Des rencontres vous seront présentées toujours pertinentes, surprenantes ou insolites !
Des Pauses philo pour aborder philosophiquement le monde culturel et artistique d'aujourd'hui !
Venez nombreux pour en débattre !

 

Premier rendez-vous le 8 mars 2011 à 19 h 00
Laurence Vanin-Verna rencontre la varoise Capucine Pauchet, Championne de France de Boxe féminine

Librairie Charlemagne Toulon
Réservation nécessaire

Merci de confirmer votre venue par mail :  

[email protected], ou par téléphone au 04 94 62 22 88

Entrée libre sous réserve de places disponibles

.

 

Les éditions Ellipses au salon du livre de Toulon !

13^e Fête du livre de Toulon !

Le public était au rendez-vous de cette fête du livre axée sur le thème des arts de la table. Laurence Vanin-Verna était présente sur le stand de la librairie Charlemagne de la Seyne sur mer et elle a, à cette occasion, rencontré de nombreux sportifs…

Quand la philosophie rencontre les « Dieux du stade ou des mers » ou leurs médecins… du corps ou de l’âme…

Le cyclisme à l’honneur….

Le tennis…

La voile…

Et la médecine… du corps !

De l’âme !

Un esprit sain dans un corps sain… débat autour de la table… pour être bien nourri…

14 ème Journée du livre de Felletin sous le signe de la Philosophie... Rencontre avec Michel Serres

C’est sous un soleil radieux que la 14^ème journée du livre de Felletin s’est ouverte… normal me direz-vous puisqu’elle était placée sous le signe de la philosophie.

En fin de matinée, Laurence Vanin-Verna développait ses idées autour de la question « Pourquoi philosopher ? » dans notre monde moderne, à l’heure de la crise, de la pensée unique, de la société de consommation, etc. Les débats étaient animés par Bernard Lefort, journaliste et écrivain.

Puis les organisateurs et intervenants se sont retrouvés autour d’un déjeuner, où il fut aussi question de philosophie avant l’intervention de Michel Serres sur le thème de la crise mais aussi de l’épistémologie.

La journée s’est terminée avec sagesse… mais comment aurait-il pu en être autrement.

 

J'adresse mes remerciements aux organisateurs et à tous ceux qui ont contribué à faire de cette journée un moment de convivialité.

Je remercie également Bernard Lefort d'avoir animé les débats avec subtilité ainsi que Michel Serres pour sa sympathie et sa générosité.

Vouloir philosopher : Rencontre avec André Comte Sponville - Le 2 avril 2009. Librairie Decitre. Lyon

 

Vouloir philosopher

 

Philosopher consiste en une disposition d’esprit particulière. Par son étymologie, la philosophie, philosophia de philein aimer et sophia sagesse, signifie que philosopher, c’est aimer la sagesse. Cet amour nous invite à tendre vers elle, à vouloir devenir sage.

Cette sagesse est à envisager comme l’appropriation d’un savoir et par conséquent, concerne celui qui est raisonnable. Cela signifie que le philosophe demeure l’ami de la sagesse et qu’il s’évertue à la détenir.

 

Comment concevoir cette sagesse ?

 

- D’un point de vue théorique, elle se caractérise par le savoir, la science, la quête de la vérité.

- D’un point de vue pratique, elle renvoie aussi à une attitude sage, modérée et réfléchie.

 

Ainsi, le philosophe désigne-t-il celui qui détient un certain savoir et qui parvient à se maîtriser, en toutes circonstances. Il use de son esprit pour agir raisonnablement et en homme de bien.

Toutefois, le philosophe ne peut réfléchir à des concepts vides qui le détacheraient du monde et donc des hommes. La naissance de la sagesse consiste en la prise de conscience de cette ouverture au monde.

Le pouvoir de la pensée consiste en ce qu’à chaque fois qu’elle s’interroge, elle exprime le point de départ d’une nouvelle construction. Ce point initial désigne une totalité individuelle correspondant à une période, une culture, un caractère particuliers. Il coïncide avec celui qui se met à penser, au moment où il pense. Ce penseur, qui est en sympathie avec son époque, constitue un axe novateur de la pensée qui s’élabore à partir d’un déjà-là, à savoir les acquis personnels de celui qui réfléchit. Cependant sa réflexion s’inscrit dans l’histoire collective de la pensée. Les philosophes passés constituent un héritage qui mérite d’être examiné, même si c’est pour en contester la valeur. Constatons également que dans l’Antiquité tous les savoirs étaient mêlés et l’on n’était pas philosophe si l’on n’était pas non plus physicien, historien, etc. Cela manifestait la volonté d’accéder à l’universalité du savoir.

La philosophie n’est cependant pas seulement une science, elle invite aussi à une attitude intellectuelle qui prépare à l’action. L’homme qui s’adonne à la philosophie se situe entre la science et l’ignorance. La réalité existentielle met l’homme à l’épreuve. Ainsi la conscience souhaite-t-elle vérifier son savoir. D’autant que chaque événement vécu la place face à une situation inédite à laquelle elle va devoir s’adapter. Et elle n’a de cesse que son progrès.

La philosophie renvoie également à une éthique du bonheur. Nous l’avons dit, l’homme possède des principes internes qui suscitent en lui les motifs de l’action. Cette dernière est réalisée à l’aide de la volonté, c’est-à-dire de la tendance qui pousse l’homme au choix ; et les mobiles qui déterminent l’action sont liés à la connaissance car ils sont filtrés par la raison, qui a pour tâche de synthétiser ses motifs et de donner en quelque sorte son approbation au vouloir.

En définitive philosopher consiste à se détourner énergiquement des passions dévastatrices, de notre naturel émotionnel excessif afin de rester maître de soi. De fait, il s’agit d’envisager le désir non pas comme une puissance qui nous contrôle, mais comme un élément dynamique qui favorise l’actualisation de nos choix. Ainsi conçu, le désir désigne la puissance humaine reconnue comme force de réalisation. Il suffit donc d’en faire l’instrument mécanique au service de notre volonté éclairée. Ce qui explique aussi certainement pourquoi « Vouloir philosopher ».

(Extrait de mon ouvrage Pourquoi philosopher ? Les chemins de la liberté.)

Un invité surprise à la journée banquet - Voix Auréliennes

 

Pari gagné pour Les Voix Auréliennes qui organisaient un « Banquet philosophique » le  samedi 13 juin alors qu’un temps radieux invitait à la plage !

Plus de vingt personnes rejointes par Christian Kert, député des Bouches-du-Rhône, accompagné de son épouse, n’ont pas hésité à consacrer une journée pour assister aux deux conférences de la jeune et brillante  philosophe Laurence VANIN-VERNA.

Il faut dire que le propos était original : « les philosophes appréhendés aux travers d’anecdotes » et  « l’Homme bouleversé : les remèdes philosophiques ».

A ce propos, une question posée par l’assistance était inévitable : la crise que nous connaissons peut-elle n’être résolue que par une approche comptable et donc mathématique, ou bien appelle-t-elle un regard philosophique ?

Christian Kert fit observer que la seule dimension philosophique ne saurait permettre à elle seule d’obtenir des réponses susceptibles de résoudre la crise tant la situation est complexe. Mais il a aussitôt ajouté qu’il serait aberrent de ne pas prendre en compte la composante philosophique donc humaine du problème.

De son côté, Laurence Vanin-Verna plaida pour une contribution indispensable de la philosophie au débat. Mais elle insista pour dire combien l’action du philosophe et celle du responsable politique ne doivent pas se confondre, qui plus est cohabiter en une seule et même personne. Si le premier doit envisager l’avenir, il ne peut faire l’impasse des contingences du moment. Alors que le second se voit obliger d’observer une certaine distance par rapport aux événements pour se situer dans une perspective temporelle capable d’appréhender la longue durée.

Fait suffisamment rare être signalé : les participants assistèrent alors à un accord parfait entre le parlementaire et l’universitaire et s’en félicitèrent.

Jean-Pierre MALTESE - artiste - Auteur des gravures qui illustrent les annexes des ouvrages.

Jean-Pierre MALTESE

 

Né en 1946 à Bizerte (Tunisie)

Attiré par les activités artistiques dès son adolescence, a pratiqué la céramique, la sculpture puis la peinture, arts pour lesquels il a été primé. Pratique la gravure depuis 2000.

Ancien élève des beaux-arts de la Seyne : technique acrylique, de Toulon : dessin, nu et gravure.

A eu de nombreux contacts avec les peintres de la régions toulonnaise : Mme Michelle Dolfi Mabily, M. Jacques Bartoli…

Ex Sociétaire des Artistes français

Ex Sociétaire des peintres des Armés

Exposé et primé a de nombreux salons

Quelques dates :

2008 : Ouvrage illustré de Brigitte Sabatier « Cicatrices » six eaux-fortes, une   

            linogravure, un   monotype, une eau-forte en trois couleurs en couverture

Exposition personnelle Galerie Pascale FROESSEL – Strasbourg.

Biennale de gravure Arstampa – fondation Carzou à Manosque

Estampes pour les éditions « Ellipses » en collaboration Laurence VANIN-VERNA - Trois ouvrages : « la philo ouverte à tous ».

2007 : Festival du papier Espace Saint-Nazaire - Sanary/Mer

                       Exposition personnelle Galerie Michel ESTADES - Toulon

                       Enseigne la gravure à l’ADE – Toulon

2006 : 3° biennale « Printed Bookmarks exchange » - Belgique

                       Exposition personnelle - Galerie Michel ESTADES - Lyon

2005 : Exposition personnelle d’estampes - Galerie Telo Matius - La Seyne

                      Ouverture de l’atelier de l’Estampe – Toulon.

                       Livres d’Artiste avec la collaboration de Michel Flayeux

Depuis 2004 expose à la Galerie Imagine - exposition d’estampes peintes - Bordeaux

 

 Le mot de l'artiste

Peindre, sculpter, graver oui mais écrire sur des gravures, sur ces gravures qui illustrent les ouvrages de philosophie de Laurence Vanin Verna…

Je viens de lire « l’atelier contemporain » de Francis Ponge qui a fréquenté les ateliers les plus grands, que de pages merveilleuses sur Picasso et Braque. Comment écrire ensuite sur quelques gravures.

Je préfère écrire quelques lignes sur la technique de la gravure.

Technique de la gravure en « taille douce » - c'est-à-dire en creux - : gravure au burin et à la pointe sèche sans utiliser l’acide, l’outil taillant directement le métal, puis l’utilisation de l’acide pour les techniques de l’eau-forte, l’outil n’enlevant que le vernis ; l’aquatinte : dépôt de petits grains de colophane collés par la chaleur puis par des réserves de vernis, trempage dans l’acide le temps donnant les gris, du blanc au noir, sans oublier le vernis mou mélangé au suif qui ne sèche pas le temps des empreintes, de l’écriture, ou du dessin ; puis le sucre : mélange d’encre de chine et de sucre qui permet de peindre le sujet et faire sauter le vernis pour l’attaque à l’acide. Procédés dont certain remontent au XV° siècle.

Technique en creux, en relief, à plat… Technique contemporaine telle que le carborundum… pratiquée de part et d’autre de l’Atlantique.

De Durer qui a transformé en art un artisanat, Mantegna qui a adapté au cuivre ses talents de dessinateur, de Rembrandt qui a exprimé des valeurs éthiques, de Goya qui a dévoilé la méchanceté, de Degas qui a suscité la naissance du peintre-graveur et Picasso qui a fait passer la fragilité humaine dans ses sillons, et enfin, de combien d’autres qui nous ont montré comment des outils ordinaires peuvent révéler la vérité pour peu que l’esprit qui les utilise  soit libre d’inventer.

Choisir le ou les procédés pour dire un moment de liberté, d’état en état, des tirages à chaque étape de la gravure. Voir les états de la « crucifixion » de Rembrandt vers 1660…

Puis choisir l’encre, sa couleur, sa qualité, l’encrage fortement encré ou pas par l’essuyage, le papier, la pression de la presse. Mais il faut voir faire, pratiquer pour comprendre la magie de cette technique au service de l’idée…

J’aime enfin après de nombreux essais et explications regarder le visage de mes élèves lors de leur premier tirage quand ils soulèvent le lange, puis la feuille plaquée sur la plaque de zinc ou de cuivre encrée et qu’ils découvrent leur premier tirage.

Quelle magie !

Rencontre...

Rencontre avec Gonzague Saint Bris et Bernard Spendler 

 

Une île, un jour !

Rencontre avec Werber sur Porquerolles !

A l'occasion de la foire du livre, stand de la librairie Charlemagne !

Douzième édition de la fête du livre de Toulon ! Convivialité et ambiance au rendez-vous !

« Notre ambition est de faire de la fête du livre un des salons de référence.

Nous y parviendrons en attirant toujours plus d’auteurs d’envergure littéraire »

                                                             RicardoVazquez

                                                            Directeur des affaires culturelles

                                                            Conseil Général 

Plus de 50.000 visiteurs ont bravé le froid et les violentes rafales de vent 

pour une bonne raison : rencontrer des auteurs et leurs livres.

C’est donc, dans une sympathique bousculade que les livres ont trouvé leur public, 

sous le chapiteau de la place d’Armes. Des longues files d’attente pour obtenir 

la signature d’un grand nom, ou la rencontre spontanée avec un « jeune » auteur ! 

Il y en avait pour tous les goûts, normal pour une fête dont le thème était : 

littérature et sensibilité gastronomiques !

Derrière les stands, les libraires s’affairent notamment les équipes des différentes 

librairies Charlemagne, soucieuses du confort de leurs auteurs. Photos, livre d’or, 

petit café et apéritif en fin de journée. Tout est réuni pour que les auteurs se 

sentent comme « chez eux ». Alors il n’est pas surprenant qu’entre deux 

signatures, ils échangent, parlent de leurs livres, de leurs différents projets.

Puis, parfois, en fonction d’une alchimie inexplicable, l’ambiance devient 

plus conviviale. 

L’esprit se fait taquin et fait place aux rires. Les visiteurs se mêlent 

aux discussions et en profitent pour découvrir les auteurs sous 

un jour nouveau : celui de la franche décontraction.

Puis vient le soir, quelques dîners pour parfaire la bonne humeur 

des écrivains. (Merci à Christian Giraud, MPO pour l’organisation).

Certains se sentent si bien qu’ils souhaitent prolonger la soirée 

autour d’un verre… 

alors, résidant sur Toulon, je me devais de les conduire dans quelques 

lieux animés pour poursuivre cet élan joyeux.

Vendredi, samedi,… déjà dimanche, comme le temps passe vite 

quand on est heureux !

Patrick Poivre D'Arvor est déjà reparti, Patrice Dard aussi, mais Guillaume Debré, 

Jean-Pierre Houdin prennent la relève et s’intègrent à cette ambiance qui, 

malgré un peu de fatigue… ne faiblit pas.

Chacun se rend à des interviews, des conférences, des cafés littéraires…

La fête du livre se termine… Quelques embrassades avant le départ… chacun a 

dans la tête et dans le cœur beaucoup d’allégresse et l’espoir de se retrouver… 

prochainement sur un autre salon.

J’adresse mes remerciements à tous ces auteurs (Patrick Poivre d'Arvor, 

Jacques Thomet, Patrice Dard, Guillaume Debré, Jean-Pierre Houdin, 

Janine Boissard, Frédéric Lenormand, Jean-Marc Philibert), à Delphine pour leur grande 

sympathie, 

à toute l’équipe de la librairie Charlemagne La Seyne pour son accueil, 

à Christian Giraud pour la qualité de l’organisation. 

Et également à tous ces lecteurs qui ont entrepris de découvrir 

la collection « La philo ouverte à tous ! ».

                                                                                                           L.V.V

"Toulon fin novembre, le vent du Midi souffle  à toute allure,

les coiffures des toulonnais en sont toutes ébouriffées...

Sous le chapiteau du salon du livre de Toulon souffle un tout autre

vent, celui de la littérature et de l'échange, enveloppé par un vent de

bonne humeur...

Merci  à Laurence de nous avoir accueilli chaleureusement, Toulon

restera grâce à elle et à ses "chouettes" moments un lieu où nous

retournerons tous avec grand plaisir."

Delphine Katrantzis – Attachée de Presse

Responsable des auteurs – Ed. Fayard

 "La Fête du livre a refermé ses pages pour 2008. Nombreux sont les 

visiteurs qui ont bravé le froid afin de rencontrer Boris Cyrulnik, 

Patrick Poivre d'Arvor, Blas Ruiz de Robles, Catherine Cusset, 

Boualem Sansal, des écrivains qui les font rêver ou avancer grâce 

à leurs écrits. Pour la deuxième année consécutive, Laurence Vanin Verna 

a réveillé la curiosité de ceux qui n'aurait jamais lu de la philosophie avant 

grâce à ses trois ouvrages de vulgarisation."

Daphné Dunand

Responsable comunication.

Librairies Charlemagne