LA PHILO OUVERTE A TOUS 6
DE 7 à 97 ans !
Cas de conscience ?
Le monde, autrui ou moi ?
L’expérience de la conscience se construit autour d’un vécu où la conscience de soi semble évidente de même que la rencontre avec le monde, autrui.
Pourtant la conscience s’éprouve dans ses relations. Tout d’abord « je » réalise qu’il cohabite avec d’autres et que cette coexistence le place à côté d’autres corps qui dégagent en une expression particulière leur état d’être qu’il traduit ensuite de façon analogique.
Puis il appréhende l’autre dans une proxémique différente, dans le face à face, un moment spécifique où les regards s’affrontent. D’une intercorporéité objectivée à une intersubjectivité, les rapports s’établissent et libèrent un espace unique de communication, notamment dans une intracorporéité.
Enfin, la véritable et trop rare rencontre s’établit lorsque s’ouvre une dimension éthique des relations. Quand « je » observe sur le visage d’autrui un autre « je », il lui accorde une valeur particulière, à protéger, à estimer.
Soulignons que les difficultés existent et persistent notamment lorsque l’autre domine, manipule, asservit. Alors l’homme se trouve face à un choix extrême : lui ou moi, c’est une question de survie.
Qu’est-ce qui caractérise les liens entre la conscience et ce qui l’entoure ? Comment définir cette rencontre avec le monde et l’autre ? Comment se préserver et assainir ces relations ? Comment agir ? Comment trouver un projet collectif au cours duquel chacun agissant pour lui-même, œuvre également pour tous sans renoncer à ce qu’il est ?
Tels sont les enjeux d’une réelle rencontre avec le monde, avec autrui, tel est à l’aube du XXIème siècle, « mon » cas de conscience…
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